Extraits de Presse « Toiles, collages, toiles fluides ou creusées de quelques difficultés, métaphores du refuge et fissures de l’intime, France Lascurain-Tautou sait rendre visible ce qui nous est muet. Dans sa déférence à la trace, à la faille, l’artiste, en communiant avec Montaigne qui écrivait, semble répéter : « Je ne cherche pas l’être pour ce qu’il est, mais le passage de l’être ». Dans cette profondeur se tient toute l’ambiguïté et l’unité d’une partition sculptée où s’accouplent l’explicite et le flottant, l’organique et le mental, le sensuel et le spirituel. » Info Clermont 
 « Défiant  l’actuelle tyrannie de l’image et du discours, la plasticienne fait le choix  d’abstraire le monde, de le non-figurer, de l’insinuer toutefois par quelques  inclusions déroutantes, encourageant par là le regardeur à fouiller la matière,  à puiser au tréfonds de lui-même pour éprouver et ordonner cet apparent chaos  chromatique. » Plasticiens du Puy-de-Dôme « Un véritable tsunami  d’émotions, rythmé par des formes et des couleurs, qui engloutit d’un seul jet  le regard du spectateur. Grondante, tourbillonnante, parfois légère et  virevoltante, l’œuvre du peintre peut être dérangeante parce qu’elle est vraie.  Pas de bon sentiment, mais simplement des paysages intérieurs qui s’électrisent,  protestent ou apaisent. Aucun élément figuratif qui dirige et cloisonne mais  une liberté totale dans le mouvement et dans le geste. (…) Après la  tourmente des ombres noires qui sondent les profondeurs de l’âme, des espaces  lumineux de rêve dans lesquelles l’artiste s’attarde et se ressource avec  plaisir. Au premier coup d’œil, il est évident que  l’Espagne des Goya, les Rembrandt, les Chardin et les abstraits espagnols ont  éclairé son oeuvre de confidences feutrées. Il y a le savoir-faire des maîtres  anciens dont elle a su se départir. Formes libérées, célestes étirements,  lumières apprivoisées, demi-teintes d’où surgissent des ombres, des  transparences et des nébuleuses, les peintures de France Lascurain sont des  toiles d’atmosphère, de climat poétique qui entraînent à la rêverie. C’est un  peu le reflet du monde qui l’entoure où se dépose par couches successives dans  l’irisation des couleurs l’intimité de son âme. Le mobile profond qui l’a  poussée à peindre ? Son histoire ? Ses origines basques ?...  Faut-il même l’évoquer ? A-t-on seulement le droit de figer le regard du  spectateur et son imaginaire ?... 
 
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